Les Volatiles.
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 Le Roi D'or.

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Sixtine Kalaris
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MessageSujet: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptySam 22 Fév - 12:30

Le roi d’or.
Norfendre, Demeure des Kalaris.

« Sixtine ! Sixtine ! »

La rousse marmonna, se cachant les yeux alors qu’elle était sur son lit.
La lumière perçait entre les volets et donnait à la chambre une couleur oranger, tout simplement magnifique.
Quelqu’un frappait à la porte comme-ci on avait annoncé un feu et qu’il fallait évacuer.

« Sixtine ! »

Cette fois, la voix n’attendit pas avant d’entrer. La petite silhouette de Armand se dessina sur le seuil de la porte. Il s’approcha de la rousse dans de petit bond, large sourire aux lèvres. Que ce passe-t-il ? se demanda la rousse en l’observant. Enfin, le petit blond s’assit sur le bord du lit, tirant sur les draps pour dévoiler le corps maigre de sa sœur.

« Joyeux anniversaire ! »


Mon anniversaire ? Songea la rousse en se recroquevillant pour cacher son corps pâle. Armand s’approcha pour lui prendre la main et la tirer du lit mais, alors que la belle ne se laissait pas faire, une voix retentit dans la chambre :

« Sixtine, sort d’ici, maintenant ! »

La belle se pétrifia, arrêtant donc de se débattre. Que font-ils tous ici ? Murmura-t-elle pour elle-même. Alors c’était ça ? Ils tenaient tant que ça à se qu’elle devienne un monstre comme eux ? Le nouvel arrivant s’approcha d’elle pour la tirer, violement, hors du lit. Quand elle se retrouva, semi dénudée, face à lui, elle ne put retenir l’envie de lui cracher au visage.

« Vraiment ? Tu veux jouer ? »

Le grand brun gronda, elle le connaissait assez pour savoir que ce n’était pas vraiment la meilleure solution mais de toute façon, il était déjà trop tard pour elle.

« Dépêche-toi, Tes parent t’attend.
- Je ne veux pas.
- Tu n’as pas le choix. »


Il la traîna, serrant fort son poignet, vers l’extérieur de la chambre. Les pieds nus de Sixtine quittait presque le sol et elle avait vraiment du mal à ne pas haletait. Enfin, ils arrivèrent dehors, là-bas, toute la famille était réunie. Mais non… Pourquoi ? Songea-t-elle en fronçant les sourcils.
La foule conservait le silence, observant chacun des gestes de la rousse alors que celle-ci était reposée au sol. Sixtine observa chaque visage, chaque expression mais elle n’arrivait pas à lire dans le reflets de leurs yeux – voulaient-ils la voir morte ? Un homme s’approcha d’eux, main tendue.

« Joyeux quinzième anniversaire, ma chérie. »

L’homme n’était autre que son père, habillé d’un costume noir et d’un chapeau qui cachait son visage. La rousse attrapa la main, glissant ses doigts entre eux en observant se qui restait de son père.

« Je ne veux pas devenir comme eux.
- Il le faudra si tu veux rester avec nous.
- Si je refuse ?
- Alors tu ne sera plus des n’autres. »


Cette dernière phrase fit parcourir un frisson le long de son échine, elle tremblait de peur. Alors c’était ça, le sentiment qu’avaient ressentit tous les autres avant de mourir ? Songea-t-elle en observant autour d’elle.
La Norfendre et ses paysages magnifique et tellement émouvant. L’aube à peine levée dessiner entre les arbres la douce lumière du soleil.
C’est une belle journée pour mourir. Murmura-t-elle.

« Viens mon enfant »





Dernière édition par Sixtine Kalaris le Mar 25 Fév - 14:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptySam 22 Fév - 17:13

L’homme l’entraîna, devant la foule, vers une sorte de mannequin d’entraînement. Les gens de son père formaient une sorte de demi cercle autour du mannequin et des tables de bois se dessinait entre les rands. Sur ces dernières étaient présent : Couteaux, épées, dagues, haches, arcs et flèches. La rousse se retrouva en face de la foule, qui murmurait quelques rumeurs, remarques, sur elle et son père.

« Mesdames et messieurs, pour le quinzième anniversaire de ma fille, Sixtine Kalaris, nous allons faire le traditionnel test pour savoir si elle sera notre héritière ou non. »

Un silence parcoura entre les silhouettes, tous regardèrent la jeune fille aux côtés de l’immense homme. Enfin, cette dernière se vit pousser vers les armes.

« Très bien, Sixtine, choisit ton arme.
- Mais…
- Non, vas-y. »

La rousse regarda alors les armes, toutes de très bonne qualité, sa main hésita se posant finalement sur des couteaux de lancer.
Je vais montrer que je suis forte et après… Je fuirais. Murmura-t-elle en se présentant devant le mannequin.
Elle n’était habillée que d’une simple nuisette noir et pourtant, son assurance était toujours aussi forte.
Sixtine observa son père, il lui fit un signe de tête affirmatif et c’est alors qu’elle s’élança vers le mannequin. Tching ! Le mannequin venait de se prendre deux couteaux dans chaque épaule. Tching ! Un dans la tête.
Le mannequin ne tombait pas et pourtant, il devait.
La rousse partit à grande enjambée furieuse vers ce dernier, il devait tomber. Elle lui asséna un violent coup de sorte que la tête tomba sur le sol mi-glacé. Enfin… Souffla-t-elle en se retournant doucement. Certains applaudirent alors que d’autres acquiescèrent simplement.
Cependant, son père s’approcha vers elle, tenant quelque chose dans sa main.

« Approche, mon enfant. »

Elle fit un signe de tête négatif, non, elle ne devait pas être si proche de lui car la fuite lui serait totalement impossible !
Sixtine paniqua un peu, observant, avec des coups d’œil furtif, autour d’elle.

« Viens ma douce.
- Non. »


L’homme hésita à quelque mètre d’elle, la honte se dessinait sur son visage. La rousse, sa fille, tenait encore un des couteaux et il savait qu’elle n’hésiterait pas, elle, à s’en servir contre lui.

« Non ?
- Non. »

Il déglutit bruyamment avant de s’approcher d’elle, de nouveau.
Sixtine, droite comme un i, ne broncha pas.

« Cesse de faire la gamine et approche.
- D’accord…
- Voilà, viens ma douce enfant. »


Alors qu’il s’approcha vers elle, un cri s’arracha de sa gorge et ses yeux s’écarquillèrent.
Elle tourna le couteau dans son ventre avant de le retirer. J’ai tué mon père… Murmura-t-elle complètement paniquée. Effectivement, elle l’avait fait, elle venait de tuer l’homme qui la torturer depuis des mois celui qui avait toujours était violent et jamais normal.
Il faut que je fuie. Elle se tourna vers la foule, déjà, des hommes s’approchaient d’elle pour la neutraliser. Sixtine regarda derrière elle –Les écuries. La rousse partit à toute jambes vers ces dernières, plus vite que jamais. Ses jambes tremblaient et sa vue se brouillait alors qu’elle tentait d’atteindre une vitesse de pointe pour pouvoir échapper aux mains des gardes de son père. Jamais, elle n’avait couru si vite et pourtant les hommes derrières elle se rapprochaient à une vitesse fulgurante. Quand, enfin, la rousse arriva vers l’une des stalles, ce n’est pas sans hésitation, qu’elle grimpa sur un des hongres présents. Ce dernier n’avait pas de selle ni de bride mais s’accrocher à ses crins pendant quelques kilomètres suffira à l’aider à s’enfuir. La belle s’accrocha donc aux crins du bel hongre bai brun, les hommes entrèrent dans les écuries en riant.

« Sort de la ma jolie !
- Oui ! Tu ne peux pas te cacher longtemps ! »


Ils arrivèrent face à elle, ouvrir la porte de la stalle et vire un tempête rousse passait à toute allure près d’eux, jetant certains à terre. Non, je ne peux pas me cacher. Elle lança le cheval au galop, s’accrochant aux crins de toutes ses forces. Monter en nuisette n’était, évidement, pas très pratique mais avait-elle le choix ? – Pas vraiment. L’hongre galopa dans les couloirs de l’écurie, dans un tonner de sabot. Sixtine regarda par-dessus son épaule, un homme, d’une trentaine d’année, pointait un flingue sur elle. Oh, non… Pitié, plus vite ! Elle talonna sa monture alors qu’elle entendit le coup partir, l’hongre rua mais la rousse réussie à s’accrocher. Cependant, à peine fut elle remise en selle, elle repartit à toute allure vers l’extérieur. Enfin dehors, l’hongre s’élança merveilleusement en avant, poussant de toute ses forces vers l’avant comme-ci il comprenait qu’il fallait fuir. Plus vite ! Murmura-t-elle tout en se cramponnant aux crins, déjà, la silhouette de la maison disparaissait et elle commençait à se redresser et a demandait à sa monture de ralentir.
J’ai réussie… Elle observa derrière elle, avant de pousser un petit cri de joie. Cependant, elle avait –comme qui dirait- parlée trop vite car le bruit des sabots se firent entendre de nouveau. Un homme arriva peu de temps  après et Sixtine le reconnu tout de suite.

« Ma douce, revient.
- Non, Fabrice, je ne veux pas.
- Mais… Ce n’est pas une question, tu viens.
- Non !
- Oh ? Mais la petite chérie d’amour se rebiffe ?
- La ferme !
- Mais, elle a des dents maintenant ? »


Fabrice, l’homme d’arme de la maison, s’approcha d’elle, pistole en main.
Il poussa son cheval vers la rousse, souriant. Sixtine l’avait toujours détesté et pas seulement parce qu’il avait tenté plusieurs fois de l’embrasser, non, mais parce qu’il était cruel.

«  Je ne veux pas.
- Tu n’as pas le choix. »


Elle demanda à son cheval de reculer un peu, esperant pouvoir fuir une nouvelle fois. Cependant, il sembla avoir compris :

« N’y songe pas. »

Ce n’était, en effet, pas une très bonne idée de lui tourner le dos mais elle tenta tout de même, tirant sur les crins de toutes ses forces et talonnant le pauvre cheval qui bondit en avant dans une petite ruade.

« Non ! Tu ne partiras pas ! »

Un coup de feu retentit, résonnant contre les collines, l’hongre rua assez vivement, jetant à terre la belle rousse. Cette dernière, s’explosa sur le dos, sonnée. Respire, respire. Songea-t-elle alors qu’elle tenta de reprendre son souffle, coupé par la chute. Enfin, quand elle rouvrit les yeux, la silhouette de Fabrice se dessinait au dessus d’elle, un large sourire occupant son immonde visage.

« Alors, finit de jouer, Douce ? »
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyDim 23 Fév - 14:18

3 Heure après, quelque part en Norfendre.

« Elle devrait se réveiller maintenant, non ? »

Où suis-je ? Songea Sixtine alors que ses sens revenaient petit à petit. Alors c’est ça la mort ? L’impression d’avoir bus des jours jusqu’à en avoir mal partout ? –C’est étrange. Puis comment se fait-il que je puisse encore réfléchir ? Les questions se bousculaient dans sa tête alors qu’elle reprenait doucement ses esprits.

« Elle est très mal tombée.
- Oui, incroyable qu’elle soit encore vivante. »


Vivante ? Wouah, trop de blague d’un coup. Qu’est ce que je foutais sur un cheval ? Elle ouvrit les yeux et, après quelque temps d’adaptation, pus voir tous les regards posés sur elle. Ah bah si je suis pas morte, je dois pas être en très bonne état vue leur gueule. Sixtine hésita avant d’observer « L’ampleur des dégâts ». Ils s’étaient enfin résolus à l’habiller et au lieu de la petite nuisette elle portait une tunique et un bas en tissu. Miracle, je suis habillée comme une nunuche. La rousse observa autour d’elle et, c’est dans une immense surprise, qu’elle se rendit compte qu’elle était dans la prison de la demeure.

« Elle doit avoir un coup dans le carafon, j’vous l’dis ! »

Pourquoi ils doivent se sentir obliger de parler si fort ? Elle observa les cloisons dans un petit soupir de soulagement, elle n’était pas attachée. Son dos et ses jambes lui faisaient un mal de chien mais ce n’était rien comparé à la migraine atroce.

« Vous croyez qu’on peut jouer avec ?
- Vas-y et après à mon tour ! »


Pardon ? Mais de quoi ils parlent ? Un homme crasseux s’approcha d’elle, couteau en main. Nan mais il me veut quoi, lui ? Il l’attrapa par la gorge et la plaqua contre le mur froid. La rousse se débattait, paniquée. Les hommes se regroupèrent pour observer alors que celui au couteau murmurer à son oreille des mots horrifiant.

« Que faites-vous ?! »

La voix aiguë résonna entre les cloisons et la rousse fut reposée au sol plus vite qu’elle ne l’avait quittée. Tous, sans exception, s’écartèrent alors que Sixtine entendait un frou-frou appartenant sûrement à une robe. Une fois tous les gardes écartés, la rousse pus découvrir le visage familier d’une belle blonde aux yeux bleus.

« Alors ma chérie, on a fait de beau rêve ?
- Pas vraiment, non.
- Pourquoi ça ? »


Sixtine toussa pour s’éclaircir la gorge alors que la mémoire revenait doucement mais sûrement.

« Qu’es ce que ça fait de tuer son propre père ?
- Ce n’était pas mon père.
- C’était autant ton père que je suis ta mère, Douce.
- Cessez de m’appeler ainsi.
- Tu te rebelles ?
- Non…
- Tu ne mérites pas de porter notre nom.
- C’était un monstre !
- Comme toi. »


La dernière phrase resta en suspend dans les airs alors que le silence régnait et que les regards s’échangeaient. Soudain, la rousse se rappela qu’elle était habillé et peut-être qu’elle pourrait se servir d’un de ses accessoires ? Son regard se posa sur son avant-bras gauche, sur lequel un tatouage doré apparaissait.

« Il te plait ?
- Vous m’avez posé la marque de ce monstre ?!
- Non, la marque du traître. »


Un grognement se fit entendre et cela venait bien de la rousse. Les doigts de cette dernière était enfoncer dans sa chair comme ci elle voulait détruire la pièce d’échec, l’emblème de la famille, le roi doré, représenté sur ce dernier. Sixtine voulait hurler, tuer tous ceux présent dans cette maudite pièce, nager dans leur sang.

« Dégage d’ici, Douce. »

La blonde s’écarta, libérant l’entrée. Sixtine n’hésita pas, elle s’enfuie vers la sortie. C’est trop simple. En effet, elle connaissait trop bien sa mère et ce n’est pas sans un juron que la rousse se précipita vers la salle d’arme, suivie de plusieurs hommes, hilares. Cette dernière n’était pas vraiment dure à trouver car un panneau l’indiquait, simplement. Elle veut jouer ? Je vais lui montrer. La poigner de la porte céda assez vite alors qu’elle s’engouffra dans l’armurerie. Pas le temps de faire la difficile. La rousse s’approcha d’une des étagères alors que les pas résonnaient sur les pavés.

« Elle est bloquée ! »


Non, vous êtes bloquées. Rectifia-t-elle en attrapant un des fusils. Ce dernier était plus lourd qu’un standard et elle eu du mal a enfiler la sangle autour de son cou avant de viser les hommes.

« Tu vas te faire mal, Chérie, repose-moi ça.
- Je ne crois pas.
- Dans ce cas, je vais te tuer.
- Prend un ticket. »


C’était tout elle ça : être drôle dans les moments critiques. Tant pis si c’était sa dernière vanne. Elle remonta un peu l’arme avant de retirer le cran de sécurité.

« Messieurs, tuez-la.
- Les Guichets sont fermés ! Vous arrivez trop tard mes amis ! »

Elle cribla de balle chaque homme, froidement, sans broncher. Alors c’était vrai ? Je suis un monstre ?
Douce était au milieu du carnage, SON carnage. Un large sourire se dessinait sur ses lèvres et c’est quand son pied se posa sur l’immonde visage de sa mère qu’elle comprit. Je suis un monstre.

« Je suis comme eux ! Vous entendez ?! Comme eux ! »

Elle hurlait, s’époumonait comme-ci elle attendait qu’on lui réponde alors qu’un rire hystérique s’échappa de ses lèvres, résonnant contre les parois. La rousse était en état de choc, tremblante et totalement hystérique.  La vue des cadavres, la réalisation de son acte l’avait mise dans un état de pitoyable alors qu’elle se balançait, dansait, rampait dans la pièce couverte des corps – plutôt des restes- des hommes et femmes habitant la grande demeure. Pourtant, un grand soulagement se lisait sur son visage. Libre, murmura-t-elle en sortant de la demeure, en goûtant l’air frais de la Norfendre. Seulement, l’heure n’était plus à la peur mais au re-nouveau, à la renaissance d’une femme, d’une vie. La belle sella une monture avant de partir vers le port le plus proche.

Quelques heures plus tard, quelque part sur la mer.

Les marins hurlaient, entraient et sortaient alors que parfois on voyait les flots recouvrir le pont supérieur. Pitier… Sixtine haletait, tremblait alors qu’un vieux marin, elfe, s’approcha d’elle.

« Ca va ?
- O… Oui, merci.
- Mal de mer ? »

Elle haussa les épaules, alors que une sueur froide parcourait son corps entier. Le vieux marin s’assit près d’elle, attrapant une miche de pain avant de lui tendre.

« Pour ne pas être malade, il faut suivre la règle des trois « f ».
- La… La règle des trois « f » ?
- Oui : Pas froid, pas faim, pas foif.
- Pas foif ?
- Pas soif, c’était pour que sa marche avec les « f ».
- Vous êtes un rigolo.
- Bah vaut mieux rire avant de mourir, non ? »


La rousse acquiesça, mangeant un morceau de pain.

« Je m’appelle Malwo et toi, petite ?
- Six-… Douce.
- Enchanté, Pourquoi tu veux aller en Azéroth ?
- Je veux découvrir le monde.
- Tu as un guide ?
- Non, aucun… »


Malwo se leva, regardant autour de lui avant de hurler :

« Hé, Damien ?!
- Quoi ?!
- Je démissionne !
- C’est ça, Dégage ! »
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyMar 25 Fév - 14:00

6 ans plus tard, Forêt d’Elwynn.

Malwo ouvrit les yeux avec la plus grande peine du monde, le soleil baignait la chambre dans des teintes doré qui respirait le printemps.
Il contempla, le temps d’un instant, les tintes que donnait le soleil sur ses draps rouge. Cette couleur l’avait toujours fasciné tout comme la couleur des cheveux de celle qu’il considérait comme sa fille, Sixtine. Voilà maintenant six longues années qu’ils avaient, tout d’eux, construit leur petite vie ici, en Elwynn. Ils avaient été charmés par cette forêt si belle, même en hiver.
L’aube venait de se lever, il faisait déjà un temps radieux, Malwo ne s’était –d’après ses souvenirs- jamais levé si tard. Il avait l’habitude de se lever assez tôt, avant que le soleil ne se pointe, pour pouvoir humer la douce odeur des arbres qui embrumait leur petite maison. Cependant, Malwo n’était plus de première fraîcheur et voilà un moment que la mer lui avait volé ses belles années.
Un petit ronronnement le fit sourire dans la lumière tamisée du soleil. Le vieux Kal’dorei se tourna vers le chat gris, coucher sur l’autre oreiller.
Il leva une faible main vers se dernier, bravant l’air frais du vent. Le chat ronronna d’avantage avant de rouler sur le flanc en miaulant.

« Douce ne t’as pas nourrir ? »

Le chat se releva dans un petit bond alors que le vieux s’extirpa de ses draps dans de petits grognements plaintifs. Malwo suivit le chat, qui miaulait en partant vers la cuisine. Il ne pouvait pas s’empêcher de regarder dans chacune des pièces de la petite maisonnette, espérant à chaque fois voir le visage familier de la rousse.

« Douce ? »

La voix du vieux fut suivit d’un long silence alors qu’il jeta une tranche de viande au chat. Par Elune, où est-elle ? Se demanda Malwo en observant le félin mastiquer doucement la viande rouge. Il s’appuya contre le rebord de la fenêtre, observant le jardin, avant d’apercevoir la silhouette féminine de la belle.
Avec précaution, le vieux sortit dehors tout en tenant fermement sa canne en bois.

« Que fais-tu ? »


La rousse était assise depuis maintenant quelques heures sur l’herbe fraîche et ses jambes engourdit la faisaient énormément souffrir. Pourtant, elle usa de quelques mensonges pour rassurer le vieil homme.

« Je m’édite ?
- Tu n’en es pas sûre ?
- Je crois que j’ai dormis, aussi. »
Le vieux soupira, tout en l’observant. Elle savait qu’il n’aimait pas qu’elle mente mais à quoi bon lui faire peur ? Qu’aurait-il dit si il savait qu’elle était partit dans le village pour chercher les plantes nécessaires à ses soins ?
Soudainement, -on ne sera pas pourquoi- la belle se souvint de sa rencontre avec l’elfe. Elle sourit en le revoyant se faire mettre à la porte par le capitaine du navire après que Malwo est demandé sa démission.
Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait placée tout son espoir en ce vieux matelot, dans ses vielles prunelles grisâtres. La rousse l’avait ensuite suivit, jusqu’ici malgré quelques protestations, elle avait finit par se faire à cette vie en campagne même si elle rêvait, intérieurement, une vie dans la ville. Pour autant, elle ne regrettait en rien le calme de la forêt ni cette vie tranquille que le vieux lui avait offert.
Et la voilà, ici, assise dans l’herbe à réfléchir de ses actes passés. En réalité, elle ne pouvait faire autrement car souvent les cauchemars la hantée et nombreuses furent les nuits où elle se réveilla en hurlant, haletante. Chaque fois, les cauchemars étaient les mêmes : Elle se trouvait chez elle, en Norfendre, Assise parmi les corps livide et d’un seul coup, alors qu’elle se relevait, quelque chose lui agrippait la cheville. Chaque fois, ses cauchemars l’obligeaient à rester éveillée le reste de la nuit.
Cependant, elle observa le vieux, fronçant les sourcils alors qu’il la dérangé pendant sa méditation matinale.

« Tu n’as pas dormit, hm ? »

Comment faisait-il pour lire en elle ? Il semblait si sûr de lui.

« Non.
- Tu as peur ? »


Elle acquiesça. Douce le savait, elle ne pouvait pas nier que ses cauchemars lui faisaient une peur bleu. Elle tentait depuis six ans, maintenant, de les vaincre en vain. Le vieux s’assit prêt d’elle, avec toute la plus grande peine du monde. Il ne savait rien d’elle.
«  Je déteste faire confiance à n’importe qui, question de principe. Alors pourquoi je te ferais confiance ? » Telle étaient les paroles de la belle quand ils c’étaient rencontrés. Malwo n’avait jamais sus sur quoi portait ses cauchemars, ceux qui la hantée tant. D’un autre côté, il n’avait jamais parlé de son passé à la rousse. Ils étaient donc quittes.

Cinq mois plus tard, Forêt d’Elwynn.

Sixtine était assise au chevet de Malwo. Le vieux n’en avait plus pour très longtemps, la fièvre l’emmenait. Il était couché dans des draps rouges, sa couleur favorite, et avait, contre lui, le chat gris. Sixtine ne savait que dire. Voilà maintenant plusieurs heures qu’elle attendait dans un silence respectueux le dernier soupir de l’elfe. Elle lui tenait, d’ailleurs, entre ses mains les doigts frêles du vieux marin.

« Raconte… Moi. »

Tels furent les derniers mot de ce dernier. Sixtine hésita, longuement, observant les yeux ternes du matelot. Elle sourit doucement à l’idée qu’il veuille connaître cette terrible histoire avant de dormir, éternellement.
Puis, avec la plus grande douceur, elle raconta tout à l’homme qu’elle appelait « Père ». Elle conta, non pas comme un roi parlant d’une victorieuse guerre mais comme une femme à sa confidente. Elle ne raconta pas les détails du carnage – comme se vente les hommes-, non, la jeune femme raconta sa peur, ses craintes. Malwo, de son côté, contempla « Sa fille ». Sixtine avait grandit – c’était sûr- alors était-elle prête à se servir d’une vrai arme ?
Une fois l’histoire fini, le vieil homme, dans un petit rire, crachat son dernier souffle.  La rousse observa le dernier soulèvement de poitrine avant de rester là, à son chevet, priant et pleurant tous ce qu’elle pouvait.

Trois heures plus tard, Hurlevent, quartier Nain.

Malwo n’était pas partit sans rien. Il avait placé, au préalable, une lettre sur la table de cuisine. Cette dernière parlait d’un « dernier cadeau ». La rousse c’était donc rendu à l’adresse donnée, au milieu des enclumes et des marteaux. La mélodie entêtante des forgerons résonnait entre les murs du petit district. Sixtine passa, avec milles précautions, entre les forges tout en observant le travail minutieux des nains. Enfin, quand elle fut arrivée à l’armurerie indiquée, elle ne trouva ni nain ni homme pour tenir la petite boutique.

« Que puis-je pour vous ? »

Caché entre les armures et les armes, un nain aux cheveux noirs peinait à remettre un heaume sur son étale. Etonnée, la belle l’observa descendre de la petite marche afin de se tenir face à elle. Poliment, il redemanda la raison de sa venue et ce n’est pas sans une pointe de froideur que la rousse répondit en tendant la lettre du l’ex marin.

« J’vais vous chercher la chose »

Tels étaient les mots du nain alors qu’il partit en trottinant vers l’arrière boutique. Après quelques minutes, le nain revint avec un large coffre en bois qui était presque aussi haut et large que lui. Il posa l’immense caisse sur le comptoir.

« V’la ma p’tite dame, votre armure sur mesure.
- Pardon ? »

Sixtine en resta bouche bée, s’approchant du coffre. Alors c’était pour cela les très longues heures de dessins et de mesures qu’avait fait Malwo avant sa mort ? Il avait pensé et dessiné une armure pour elle ?

« Alors ? »

Les mots du nain la sortirent de sa rêverie et machinalement elle vint ouvrir l’étrange cadeau. Ce dernier contenait une grande armure de cuir brun ainsi que plusieurs accessoires. Elle l’essaya, comme ça, devant le nain sans avoir honte de son corps ni ressentir le besoin de la cacher. Une fois les sangles mises et les accessoires ajustés, le nain la guida vers un grand miroir se situant au fond de la boutique. Sixtine se contempla un instant, sourire en coin. Elle ne ressemblait en rien à la gamine violentée d’il y a six ans mais plus à une femme. Elle savait que Malwo avait toujours aimé les belles choses, les draps en soie et les beaux vêtements en faisaient partit. Un ruban noir en soie vint sublimer l’armure, lui donnant un aspect moins brut. La rousse revint alors vers la caisse, observant le reste de son contenue. Au fond, tout au fond, se trouvait une lettre. Sixtine l’a lus avant de s’adresser au nain, un poil insatisfait.

« Malwo parle d’une arme, où est-elle ? »

Le nain acquiesça, simplement, avant de partir en trottinant vers la remise. Après quelques jurons bien sentis, il revint avec un étrange paquet dans les mains.

« V’la m’dame. »

La rousse pris le paquet avant de le déposer près du coffre. Ses doigts se posèrent sur le tissus noir qui enrobait l’étrange arme. Très délicatement, elle défit le nœud tenant le tissu avant de regarder, avec toute la surprise d’un enfant découvrant ses premières neige, le fusil.

« C’est un B-725
- Pardon ?
- Oh… Hm... C’est ma création, un unique prototype.
- Comment marche-il ? »


Le nain s’approcha de l’arme, pointant d’un doigt expert la gâchette de cette dernière. Il lui montra ensuite comment on pouvait viser de nuit, tirer, charger.

« C’est un beau jouet…
- Effectivement ma p’tite dame. Qu’allez-vous en faire ?
- Pour l’instant, le mettre au chaud. Je verrais plus tard si j’ai besoin de m’en servir.
- Très bien. »


Le nain l’aida à remballer ses affaires avant d’observer la rousse partir en sifflotant. Qu’avez-il confié aux mains de cette femme ?
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptySam 1 Mar - 11:29

Trois jours plus tard, Hurlevent, Place Faol.

Sixtine ouvrit les yeux, elle c’était encore endormit sur la place.
Elle grimace tout en s’étirant avant d’observer, bras et chevilles croisés, la grande place et ses occupants. Il lui arrivait souvent de sombrer dans le sommeil quand personne ne lui parlait. Sa bouche pâteuse et son ventre grondant lui rappelaient qu’elle n’avait pas mangé avant sa sieste. Pour autant, elle glissa entre ses lèvres un caramel, de sorte à calmer sa faim.
Ainsi caler contre le métal froid du lampadaire, elle pouvait dormir sans se sentir gênée.
La fontaine, située en plein milieu de la place, reflétait, avec l’aide de ses jets d’eau, la lumière du soleil. La cathédrale, juste derrière la rousse, faisait un peu d’ombre à la place et parfois on pouvaient entendre les cloches résonnaient dans toute la capitale humaine. Soudain, alors que la belle somnolait, son communicateur et la voix de Plume résonna dans ses oreilles :

« Douce ! »

Il lui fallut quelques longues minutes pour saisir son com’, l’obligeant à se caler de sorte à ce que personne ne la voit.

« Hm ?
- Putain, ça fait au moins une heure que je t’appelle !
- Ouais bah j’dormais, tu vois ? »


Voilà maintenant deux jours qu’elle avait rejoint un ordre de mercenaire. Elle se rappela comment la chef l’avait accosté ce jour là et comment elle avait répondu simplement à ce petit recrutement. Douce s’était également vue grader d’un des plus haut rang de cet ordre mais cela ne la gênait nullement, tuer était devenue une activité à temps pleins maintenant.
Elle entendit Plume râler et après quelques minutes décida de répondre au com’ :

« Que puis-je pour vous ?
- Cesse de faire la mariole.
- Hm ?
- Tu… Bon… Peux-tu aller recruter un peu ?
- Pas de problème, j’suis là pour ça.
- Merci, Douce. »


Dans un petit soupir, la rousse partit vers le port. Une fois là-bas, elle descendit très lentement les marches qui séparaient les quais de la ville en elle-même. Elle huma l’air de la mer, ses relents d’algues fraiches et tous ce qui appartenait à la mer.

« Bateau en direction de la Norfendre ! Départ dans une heure, sept minutes et trois secondes ! »

Douce sourit en entendant le marin. Ces derniers avaient beau donner une heure précise de départ, jamais ils ne partaient exactement à cette heure là. Soudain, elle entendit le bruit familier de botte sur les pavés du port. Un homme n’était pas loin d’elle, près du quai de La Bravoure. Il était bien armer et son expression plus tout de suite à Douce. Discrètement, avec la rapidité d’un chat, elle alla prêt.

« Vous cherchez un travail ?
- Pourquoi parlez-vous si bas ?
- Mrrrrh… Hm… Désolée, c’est devenu une habitude.
- Vous êtes drôle, vous disiez donc ?
- Vous cherchez un travail ? »

Ce n’était pas son genre d’insister et quand on lui demandait de répéter, en général, elle répondait par autre chose. Elle s’entêta donc et, après quelques longues minutes, réussi à le faire devenir un de ses collègues.
Quelque chose lui plaisait dans l’attitude du jeune homme, dans son parler. Il était drôle, simple. Il lui faisait penser à Malwo.
Le soleil était sur le point de se coucher et Douce se rappela, tout en remontant vers la place Faol, qu’elle avait recruté plus tôt un vieil homme. Elle ne se souvenait déjà plus de son nom mais quand bien même le com’ l’aiderais à s’en souvenir ? S’adossant à son lampadaire, elle observa la place. Cette dernière était incroyablement calme et, pour le plus grand malheur des mendiants, vide. Le soleil était maintenant couché et la nuit pointait son nez avec ses plus bels astres. Une belle nuit pour mourir, murmura la rousse en pensant à tous ceux qui étaient au front.

Deux jours plus tard, Forêt d’Elwynn.

Sixtine ne rêvait que d’un lit et un peu de tranquillité, quand elle rentra chez elle. Le chat se jeta sur elle, miaulant en se frottant contre ses jambes. Elle se pencha, caressant le petit félin avant de traverser les pièces jusqu’à sa chambre. Le chat monta sur une étagère, regardant sa propriétaire en penchant la tête. La rousse ouvrit ses placards, vivement. Elle cherchait quelque chose. Bien dormis, mon amour ? Murmura-t-elle en découvrant le large canon de son fusil. Elle sourit en caressant l’arme, laissant ses doigts étudier chaque partie de ce dernier. Un bruit résonna à l’extérieur, un coup de feu. Par la lumière, on ne peut jamais être tranquille ? Elle referma le placard, laissant son précieux jouet à l’intérieur. La belle sortit, bravant le froid nocturne. Une silhouette était présente au bout du terrain appartenant à Sixtine.

« Qui va là ?! »


La voix de la rousse resta sans réponse alors qu’elle dégaina ses dagues.
Elle s’approcha de la silhouette, cette dernière appartenait à un homme.

« Oh ? Douce, comment va-tu ?
- Qu’es ce que tu fous là, Ludo’ ?
- Bah j’viens voir ma petite chérie.
- Tu sais très bien que je ne veux plus te voir.
- Et pourquoi ?
- Tu es par-…
- Oui, je sais. »


L’homme pointait un flingue sur elle, dommage, elle n’avait pas le sien.
Doucement, la rousse s’approcha en tendant la main vers lui.

« Pose ton arme, Ludo’.
- Si tu pose les tiennent.
- Pourquoi je le ferais ?
- Car tu es une bonne amie ? »


Sixtine marmonna avant de lancer ses dagues au sol. Elle avait vraiment besoin de dormir. Voilà plusieurs nuit qu’elle veillée à la sécurité d’un petit chapelier et de sa catin.

« T’es content ?
- Très.
- Fais de même.
- Tu me connais mal, poupée. »


Ludovic éclata de rire, pointant le flingue sur la rousse. Il la tenait en joue et elle n’aurait jamais pus faire dévier l’arme sans dagues. Soudain, le coup partit alors qu’elle se jeta sur le côté. Le fusil était si grand que si elle se jetait à ses pieds il risquait de se tirer dessus. Elle roula donc jusqu’à ses jambes avant d’attraper l’arme, tirant dessus pour lui faire lâcher. Un deuxième coup partit, juste contre la jambe de la belle. Elle grimaça, donnant un violent coup de coude dans le ventre de l’homme. Sur le coup, ce dernier lâcha larme alors que la rousse se pressa de la balancer assez loin.

« On va jouer ma jolie. »

Il l’attrapa à la gorge alors qu’elle balança des coups de poing et des coups de pied. Soudain, sous l’uns de ses coups, quelque chose se brisa dans le visage du brun. Un craquement sinistre prévenue à la belle qu’elle lui avait sûrement cassé le nez. Le brun s’écarta en grimaçant. Il cracha du sang plusieurs fois avant de partir.

« Reviens pas, hein ?
- Ca ne risque pas ! »


Le brun commença à s’écarter alors que la rousse attrapa ses dagues.
Non, ça ne risque pas. Elle balança la dague sur le petit brun qui s’écroula dans un grognement rauque. Quand elle s’approcha, les yeux révulsés lui dire qu’il était mord. Moins un chieur dans ce monde… Wouah, j’me sens utile d’un coup. Elle repartit en riant, elle n’aime pas qu’on lui tire dessus. Malgré ça, la pendule présente dans sa maison lui rappela qu’elle ne pouvait plus dormir. Merde… Faut que j’aille voir l’autre con. Elle bu une chope de rhum entière avant de partir en râlant. Je vais trucider celui qui m’empêche de dormir. Dit-elle en montant sur sa monture. Celle-ci s’élança vers la capitale dans un galop furieux. Le froid la faisait frissonner et le sommeil l’empêchait de réfléchir vraiment.

Deux heures plus tard, Hurlevent, Place Faol.

« Quelqu’un à Hurlevent ? »

Douce était assise face au lac, elle venait d’attendre son client pendant plusieurs heures sans sucés. Espèce de riche ! J’ai du sommeil en retard mais non, faut toujours que j’sois aux ordres ! Elle voyait rouge, marmonnant en observant le lac calme.

«  Oui, un problème ? »

La voix de Dath’ résonna dans le com’ ce qui fit sourire Douce. Elle attrapa le com’, observant autour d’elle.

« Très bien. J’ai besoin de parler à quelqu’un.
- Où es-tu ?
- Près de la cathédrale. »


Elle entendit Dath’ soupirer, lui aussi avait passer une mauvaise journée.
Un autre soupir résonna dans le communicateur avant que sa douce voix en sorte :

« J’arrive. »

Douce ferma les yeux, inspirant profondément l’air frais. Des pas résonnèrent sur le ponton de bois puis tout s’arrêta. Il était là.

« Bonsoir.
- Bonsoir. »


Elle se tourna vers lui, expliquant pourquoi elle était crevée. Il lui raconta ses problèmes, lui aussi. Ils étaient chacun froid et Douce menaçait de s’écrouler à tout moment. Ses jambes tremblaient à cause de la fatigue. Finalement et ayant vus sa fatigue, Dath’ vint la prendre dans ses bras, lui arrachant un petit rire. Elle était si heureuse avec lui. Il sourit, la reposant avant de filer. La cloche de la cathédrale sonna, elle pouvait enfin prendre une pause.

Le lendemain soir, Val de l’Est, Foret d’Elwynn.

Sixtine se présenta devant le QG, silencieuse. Elle ouvrit la lourde porte en bois avant d’entrer dans la grande bâtisse. « Votre deuxième maison. » avait déclarée Plume en présentant la maison. La rousse passa dans chaque pièce, observant le moindre mouvement. Ils avaient, plutôt, eu une réunion en ce lieu, rien de notable sauf une future infiltration chez les fous et la comtesse. La rousse balaya la table d’un geste ample. Faites qu’ils ne me trucident pas. Elle observa les fruits se répandrent sur le sol avant de monter à l’étage. Ne t’inquiète pas, El’. Je rangerai plus tard. Quand elle poussa la porte, elle ne pus s’empêcher de sourire en repensant aux mots de Plume : « Notre lieu de détente à tous les trois ». La belle s’installa sur l’une des chaises présente. Elle sentait encore la main froide du chapelier sur son cou ainsi que son horrible parfum. Machinalement, elle glissa un caramel entre ses lèvres pulpeuses. Le dialogue qu’elle avait eu avec le vieux était encore frais dans sa mémoire :

«  Bonsoir, Ser.
- Caramel, comment allez-vous ?
- Cessez de m’appeler ainsi, je ne suis pas un chien.
- Vraiment ?  Pourtant tu aboie et mords sous mes ordres, non ?
- Dans ce cas, sachez que même le plus docile des chiens peut mordre son maître.
- Tu n’oseras pas.
- Ne me tentez pas. »


La rousse observa autour d’elle. Bientôt, sa vie sera entre les mains de trois hommes face à une armée entière. Ce n’était plus le temps de jouer, ils devaient apprendre les règles pour son bien être, pour qu’elle vive.
Le moindre pas de côté et ils étaient tous condamnés à mort.
« Pour être acceptée par un fou, tu dois être comme lui. » Tel était les mots de Malwo quand ils avaient rencontrés la folle aux chats, leur voisine. Douce avait des doutes. Et, si ils la laissaient crevée ? Impossible, ils vont s’entre-tuer avant. Soudain, elle maudit tous les dieux existant ainsi que la lumière. Le jeu des masques était ouvert. Elle sera la plus adorable, sensuelle, innocente des femmes et si elle doit coucher avec un orc pour avoir une information, aucun problème. La rousse observa autour d’elle, assise sur un trône invisible et un public aussi réel que l’air. Comme une reine devant ses sujets.

« Croire qu’un chien ne mord pas peut être fatal. »
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyMar 4 Mar - 10:46

Deux jours après, Val de l’est, Forêt d’Elwynn.

Sixtine était perdu dans ses pensées. Ils étaient en réunion depuis bientôt une heure et pourtant elle n’arrivait pas à suivre. Parfois, elle affirma d’un bref signe de tête les dires de ses collègues. Une image occupée constamment ses pensées depuis qu’elle avait quitter Dath’, quelques heures auparavant. Le visage de ce dernier, souriant, alors qu’ils reposaient tous deux dans la grande chambre, ne la quittait pas. Elle releva le menton doucement, observant les nouvelles recrues. Il y avait désormais un peu de tout dans l’ordre. C’était drôle de les voire, acquiesçant à chaque parole de Plume. Eydan, visiblement conscient de sa fatigue, faisait parfois l’air agacée. Douce détestait toute chose qui amène à être confrontée à un tel nombre de personne. Elle voulait hurler, crier pour pouvoir mieux fuir. Cependant, la laisseraient-ils faire ? Non, Plume compte sur moi. Soudain, alors qu’ils parlaient de l’infiltration dont elle était chef, une question de Malden lui fit relever la tête. La rousse le ramena à l’ordre, observant avec satisfaction la crainte qu’il éprouvait en son égard. Juste pour lui faire peur, elle resta plantée devant lui. La fatigue gagnait du terrain, elle articula des mots tout en rêvant de la chaleur des bras de Dath’.

« C’est dangereux pour vous ! Mettez Eydan à la place, il compte moins que vous ! »

Douce voyait rouge. Comment un homme aussi minable soit-il ose dire qu’il serait mieux de sacrifier un homme qui n’avait rien demandé ? Elle avait la méchante envie de lui foutre une immense claque dans la gueule. Peut-être qu’il se taira quand je l’aurais battu à mort ? Elle se ravisa, pensant à tous les témoins avant de déclarée simplement :

« On compte tous. »

Le silence régnait dans la salle, tous les observaient. Malden se ravisa également, baissant légèrement la tête. Par la lumière ! Qu’elle sage attention de fermer ta gueule ! Elle le remercia de cette attention, elle n’aurait pas était capable de contrôler la puissance de ses coups. Plume déclara que la réunion prenait fin alors que tous faisaient face à la vrai Douce, celle qui refuse que les autres faces les mêmes conneries qu’elle. Elle emmena sont groupes à l’extérieur, expliquant quelques règles évidente mais leurs sauveront sûrement la vie. La belle avait brisée le silence mais en réalité, une course contre la montre était en route. Elle lâcha les mots machinalement, sans réfléchir alors que son esprit était déjà dans les bras musclés de Dath’.

« Compris ? »

Pas de réponse, elle n’entendit rien. Sa vue se brouilla. Elle ne dormait plus, elle ne pouvait pas. Son cœur se souleva, elle risquait de s’évanouir.

« C’est bon. Dégagez, je ne veux plus vous voir. »

Elle marcha, mâchoires serrées jusqu’à la bâtisse, bousculant au passage Malden. Se glissant à l’intérieur, elle monta à l’étage sans un regard ni un mot. Une fois à l’étage, Douce s’écroula sur le sol. La fatigue eu raison d’elle, elle perdit connaissance. Cette nuit là, ses cauchemars la laissèrent tranquille :

Douce était chez elle, en Norfendre. Il n’y avait, contrairement à d’habitude, aucun cadavre sur le sol et elle portait une magnifique robe rouge aux broderies d’or et d’argent. Elle traversa avec hâte la grande demeure, appelant. Soudain, alors qu’elle désespérait, une voix résonna dans la grande salle :
« Tu me cherche ? »
Dath’ se tenait sur le seuil de la chambre, souriant et habillé comme-ci il était un noble de l’ancien temps. Douce sourit en penchant la tête de côté.
« Il hante même mes rêves ? » se demanda-t-elle en l’observant comme-ci elle craignait qu’il parte.
« Alors ma belle ? »
Il tendait les bras vers elle alors qu’elle s’élança, à travers la grande pièce, en riant. Quand son corps trouva sa place entre les bras musclés du beau brun, Douce soupira d’aise, le regardant alors qu’il l’embrassa doucement.

Elle se réveilla en sursaut, en plein milieu de la nuit. Combien de temps j’ai dormis ? Trois ou quatre heures ? Cela me suffit amplement. Elle se leva doucement, étirant ses muscles endoloris. Douce sortit dehors, goûtant l’air frais. Son griffon l’attendait déjà dans le jardin du QG. Elle sourit un peu en l’observant, il cria en battant légèrement des ailes.
Doucement mon beau, moi aussi j’ai envie de me défouler. Elle monta sans difficulté sur le dos du bel oiseau noir alors que celui-ci s’élança en avant. Alors qu’ils traversaient la forêt, passant entres les branches et les feuillages.

« Libre comme un rêve. »

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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyMer 5 Mar - 0:17

Le soir même, Surwich.

« Et, c’vous le nouveau ? »


Douce releva la tête, la chope de rhum entre les mains. Elle haussa un sourcil, observant l’aubergiste face à elle. Un vieil homme, aux vêtements usés. Sa barbe de plusieurs jours, et l’haleine d’un ivrogne. La nuit était déjà bien avancée, il pleuvait depuis maintenant plusieurs heures. Le voyage avait été long et éprouvant. En effet, pour ne pas éveiller les soupçons, la belle avait fini le trajet à pied. Elle c’était rendu alors dans l’auberge, se réfugiant près du feu. Désormais, elle faisait face à l’immonde aubergiste.

« Pourquoi t’es la p’tite ?
- Serez-vous assez aimable pour me donner le formulaire de candidature ?
- Oh… Une future recrue ?
- Faut-il encore que vous me donnez le formulaire. »


Douce restait courtoise, polit, alors qu’elle avait envie d’envoyer chier cette brute. L’aubergiste l’observa un moment avant de l’encourager à parler d’elle. Elle raconta alors une histoire fausse et, pourtant, le vieux ne se rendit compte de rien. Il buvait les paroles de la rousse, acquiesçant aux remarques de cette dernière. Soudain, il l’arrêta. Buvant une gorgée de rhum, la belle vit un tas de feuille face à elle. L’homme lui tendit un encrier, l’insistant alors pour qu’elle complète la candidature. La rousse soupira, attrapant la plume. Elle écrivit d’une manière soignée, il fallait qu’elle fasse bonne impression à la Comtesse. Pendant qu’elle écrivait, l’aubergiste lui expliqua longuement chacune des factions disponibles. Il lui conseilla de choisir écuyer, elle n’avait pas la classe d’une dame de compagnie. La rousse prit en considération la remarque du vieil homme, choisissant alors écuyer. Elle précisa tout de même qu’elle était formée dans le maniement des armes. Enfin, elle signa avant de tendre le formulaire. Cependant, la soirée n’était nullement finit pour elle. Elle sortit dehors, la pluie frappait les pavés de la ville endormit alors que les lanternes se balançaient doucement au grès du vent. Douce traversa la ville, observant les failles, les cachettes. Son armure de maille faisait résonner chacun de ses pas sur le petit pavés. Elle avait équipée son fidèle fusil. Elle soupira en observant les lieux, laissant son visage subir le temps capricieux de Surwich. Si elle plaisait à la Comtesse, alors, tous ne seraient pas perdus. Douce arpenta la ville, un large sourire sur le visage. Elle ne ressentait pas encore la morsure de la faim ni le poids du sommeil. Elle avait toujours tenté de paraître forte mais cela avait un prix. Un chien aboya assez loin d’elle. Il hurlait à la mort. Lentement, la belle observa le ciel, baignant son visage, une nouvelle fois, de la pluie. Je déteste cette ville, murmura-t-elle dans la nuit froide.. Douce remit lentement sa capuche, cachant ainsi son visage. Elle s’assit face à l’étendu d’eau. L’odeur d’algues pourries lui chatouillait le nez alors qu’elle observait les ondulations des reflets de la lune dans l’eau paisible. C’était comme observer un tableau en pleine construction, chaque minute rendait le spectacle plus beau encore. Le reflet argenté de la lune laissait la rousse dans ses pensées, perdus entre ses souvenirs. Elle frissonna, serrant ses genoux contre sa poitrine. Le contact de la maille froide contre la peau nue de ses bras lui réprimanda un petit juron alors qu’elle se balançait avec précaution d’avant en arrière. Soudain, elle se releva. Sans un regard en arrière, elle repartit vers l’auberge. La chevelure flamboyante de la belle s’évanouie avec elle dans les ruelles sombres de la ville encore endormit.
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyVen 7 Mar - 11:36

24H plus tard, Val de l’est, Forêt d’Elwynn.

« Tu pars quand ? »

Sixtine regarda Aleim, alors qu’elle se changeait devant lui. Elle ne ressentait aucune gêne, ce n’était pas la première fois qu’un homme la voyait. Elle enleva son plastron, observant l’armure de cuir qui l’attendait. D’une voix posée, alors que sa poitrine s’exposait à la vue d’Al’, elle dit :

« Bientôt, Quand ils seront prêt. »


Elle retira ses garde-jambes et ses grèves, dévoilant sa peau immaculée. Douce sourit, regardant l’expression d’Aleim qui avait l’air tout aussi calme qu’elle. Elle laissa l’armure glisser le long de sa peau avant qu’elle ne tombe sur le sol, frissonnant au contact de la maille froide.

« Tu pars combien de temps ? »


Douce enfila sa combinaison de cuir, comme-ci il s’agissait d’une deuxième peau. Cela faisait maintenant trois fois dans le même mois qu’elle se déshabillait devant quelqu’un et elle avait l’impression que ce n’était pas la dernière.

« Le temps qu’il faudra. »


Elle observa Aleim, suivant le regard qu’il portait sur son tatouage. Doucement, la belle passa la main dessus avant de le recouvrir de son fidèle brassard avec l’étrange sensation d’être observée. Soudain, la rousse se souvint des années de calvaire qu’elle avait passé en Norfendre, violée et violentée presque tous les jours. C’était comme ça qu’elle avait apprit à se défendre, rendant les coups un par un. Enfin, elle remit ses lames à sa ceinture, soupirant de soulagement en sentant leur poids familier.

« Bonne chance, on compte sur toi.
- Merci, Al’. »


La rousse sourit, passant devant lui en posant entre ses mains pâles un caramel encore emballé. Elle sortit, se retenant de se retourner pour observer sa réaction. Quand elle fut dehors, ce n’est pas sans un petit sourire moqueur qu’elle se mit en chasse. Elle avait besoin de tuer pour se sentir mieux.

Deux jours plus tard, Val de l’est, Forêt d’Elwynn.


« Alors, on dort ? »

Eydan grimaça, balançant un autre coup pour le renverser en arrière. D’un geste vif, elle s’écarta balançant son poing vers son visage. Il évita le coup en se reculant, alors qu’il attaquait encore une fois. Cette fois, elle tomba sur le dos. L’air quitta ses poumons, elle ouvrit les yeux, cherchant l’air en se tenant le plus immobile possible. Tous bougeaient autour d’elle, se balançant alors que la lumière l’aveuglait. Elle se releva, ignorant l’horrible goût du sang dans sa gorge. Elle l’atteignit au visage, alors que le sang coulait le long du visage du grand brun. Il fronça les sourcils en l’observant. Il revint chacun à la charge alors que Eydan fini par terre. Il se releva, lui tapant dans le creux des genoux pour la faire tomber. Elle tomba sur ses derniers, incapable de se relever. Elle souffrait, ne montrant rien sur son visage sauf un petit sourire moqueur. Douce glissa un caramel entre ses lèvres, encore au sol face à l’homme. Son comportement pourrais paraître étrange à première vue mais en réalité c’est du Douce tout cracher, elle ignore tout. Eydan ne bougeait pas, comme l’espérait la rousse. A cette distance elle pouvait l’atteindre sans risque. Elle s’élança donc en avant, roulant en balançant ses pieds vers le menton du brun. Il décolla du sol de quelques centimètres avant de tomber, emmené par le poids de son armure. Douce se releva, tendant la main vers lui.

« C’bon mon gars. »

Il la regarda, se relevant tout seul. Elle sourit en l’observant, peinant en reprenant ses armes alors que elle-même prenait les siennes.

« Quand tu auras finit de faire la gueule tu viendras me voir. »

Elle grimpa à l’étage, montant les marches deux à deux. Une fois la porte claquée, elle se précipita au fond de la salle. Sa poitrine se soulevait avec peine, elle reprit sa respiration du mieux qu’elle pouvait. Doucement, la belle passa une main sur sa bouche, encore pâteuse. En regardant sa peau blanche, elle découvrit une fine traînée de sang. Le goût métallique du sang emplissait sa bouche, alors que d’un geste maladroit elle cracha au sol. Douce observa la trace rouge sur le parquet en bois. Eydan frappa à la porte, elle ne répondit pas. Il entra pile au moment ou elle cracha une nouvelle fois tout le sang qui était dans sa bouche. L’homme l’observa, comme-ci, pour la première fois, elle paraissait telle qu’elle est vraiment, faible. Sans un mot, elle se changea devant lui.

« Promet moi de ne pas le tuer. »

Douce savait qu’il ne pouvait pas le voir, personne peut le voir. Cependant, elle avait l’impression qu’elle pouvait faire en sorte qu’il soit sympa. Elle l’avait pris sous son aile et personne ne l’empêchera de le faire. La rousse n’avait que son gilet sur elle, quand elle se planta devant lui.

« Si je ne le fais pas, quelqu’un le fera pour moi. »


La belle planta son regard sombre dans le sien, alors qu’elle serra les mâchoires en lâchant dans un ton sec :

« Tu le touches, je t’enfonce dans le mur.
- Je tacherais de m’en souvenir. »

Il souriait, l’observant brièvement.

« Si tu le tue, j’espère que tu sais courir vite parce que j’ai la gâchette facile. »

Il acquiesça alors que intérieurement, Douce rêvait de savoir à quoi il pensait exactement. A-t-il peur ? Peut-être que non. Mais j’aimerais qu’il sache que je ne bluff pas. Elle l’observa un instant, finissant de s’habiller.
Eydan la regarda, fixant finalement ses yeux.

« J’peux ?
- Oui, file. »


Il sortit, claquant la porte alors qu’elle soupira en glissant un caramel entre ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptySam 8 Mar - 17:24


Trois heures après, Hurlevent, Quartier des mages.

« Une rose ? Un bijou ? Une robe ? Un verre ? Une danse… ? Que puis-je vous offrir ?
- Une danse… ? Qu’elle drôle d’idée vous avez d’offrir cela à votre garde du corps.
- Les idées les plus folles sont parfois les meilleures.
- Vous voulez donc m’accorder une danse… ?
- Si vous retirez votre arme de tueuse, oui.
- Et j’enfile une robe, je suppose ?
- Cela serait formidable, oui.
- Ok… Je reviens. »


Elle revint après quelques minutes, une robe en tissus riche la revêtant à la place de son armure de maille. Un spectacle dont se félicita le chapelier, observant Douce avec un large sourire.

« Vous êtes magnifique, Douce. »

La rousse rougit, s’approchant vers la main que tendait le chapelier. Elle noua ses doigts dans les siens, le regardant dans les yeux. Il était sur la terrasse de la Chope sucrée. Il plaça l’une de ses mains dans le creux des reins de sa garde du corps, lui arrachant un frisson. Jamais il n’aurait crus la voir un jour en robe. Cependant, il était là entrain de la faire danser alors qu’elle suivait étonnamment ses pas en riant et souriant sans le lâcher du regard.

« Vous êtes merveilleuse.
-Vous êtes merveilleux, Ser. »


Il sourit alors qu’il continuait de la faire tourner sur elle-même. Elle avait l’air heureuse, du moins c’était ce qu’elle laisser voir mais que ressentait-elle vraiment derrière l’imposante barrière de glace qu’elle avait battis au fil des ans ? En réalité, c’était de la surprise qui animait son regard sombre. Jamais elle n’avait danser comme elle le faisait actuellement. Douce se laissait faire, suivant les pas du chapelier avec une facilité qui l’étonna elle-même. Elle regardait les yeux du Chapelier, balançant la tête de temps en temps. Cependant, ses remparts imprenables prenaient feu petit à petit, elle ne réussissait plus à être impassible. Perdu dans un temps autre que celui actuelle, elle riait.

« Pourquoi vous êtes si attentionné avec moi… ?
- Parce que vous êtes mademoiselle Douce. »


Elle l’observa sans comprendre. Les mots étaient d’un simple étonnant. Une caresse simple digne d’une tueuse comme elle. Doucement, alors qu’il lui souriait, il l’emmena dans une autre sorte de danse, aussi complexe que les autres.

« Ce n’est pas une réponse, Chapelier. Pourquoi êtes vous si gentil avec moi ?
- Parce que vous êtes unique. »


Ses mots la touchaient au plus profond d’elle. Elle chérissait le ton qu’il avait employé avec elle. Ce ton chaud et doux qu’il employait que avec elle. Pourtant, elle rougit baissant les yeux comme une gosse alors qu’il lui remonta le menton en déclarant :

« Votre sourire me réchauffe le cœur.
- Je suis heureuse avec vous, c’est tout.
- Et je suis heureux d’avoir rallumer votre regard. »

La danse toucha à sa fin, alors qu’il gardait ses mains dans les siennes.

« Je veux vous entendre rire tous les jours. »

Dans la soirée, Hurlevent, Taverne de la Chope Sucrée.

« Laisse tomber, elle n’a pas de langue ce soir. Prends lui un jus de raisin. »

Effectivement, Douce était trop émerveillée pour parler. Calée contre Plume, elle observa le spectacle face à elle. Son cœur battait au rythme de la musique jouée par la talentueuse chanteuse et ses fées. Ses dernières volaient à travers la pièce, venant tourner autour des clients. Certains dansaient, d’autre buvaient. La taverne était bondée. On entendait parfois un serveur crier à un barman : « Une bière ! » pour un guerrier assoiffé. Certains restaient à l’étage, observant par-dessus la balustrade. La chanteuse, vêtue d’une magnifique robe regardait avec un large sourire son public. La jeune femme revint avec le verre de jus de raison pour Douce. Elle le saisit, trempant directement ses lèvres dans le breuvage sucré. Une soudaine envie de s’amuser emplit son cœur, qui bondissait de plus en plus vite. Brièvement, elle observa autour d’elle. Plume ne prendrait pas très bien le fait que sa seconde l’emmène sur la piste de danse. Pas de larbin… ? Soudain, Eydan entra alors qu’elle l’intercepta.

« Viens danser.
- Pardon ?
- Oh et puis crève. »


Elle agita la main, c’était une trop bonne journée pour qu’elle la gâche maintenant. Douce lui remit son verre de jus de raisin dans les mains hésitante d’Eydan. Elle sortit traversant le district des mages en sifflotant. La rousse s’installa face aux ruines. Une belle journée.



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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyLun 17 Mar - 17:01

Trois jours plus tard, dans la soirée, Hurlevent, Place Faol.

« Alors tu danse avec le Chapelier ? »

Dath’ fixait Douce, son sourire l’avait quitté alors qu’il ajouta d’un ton froid :

« Et oui, je te fais surveiller, Et oui, je n’es pas le droit, je sais. »

La rousse serra les dents, observant l’homme qu’elle considérait comme son « mari ». Sa main la démangeait alors qu’elle la balança dans la figure du brun. Il se laissa faire, surpris tout en l’observant de son regard sombre.

« J’vais te tuer. »

Cracha-t-elle en partant comme une furie. Non, elle n’avait rien à dire sur le fait qu’elle a dansée avec le Chapelier mais, cependant, l’idée que l’homme de sa vie ne lui fasse pas confiance lui était insupportable. Douce marchait vers le port quand la subtile idée de se réfugier au QG lui vint à l’esprit. C’est alors naturellement qu’elle rentra dans la bâtisse, surprise de trouver Dath’.

« Tiens, qui voilà… ? »

D’un côté, elle le remerciait de ne pas se l’ouvrir. Ses poings commençaient à lui faire mal alors qu’elle frappait le visage du beau brun avec rage. Soudain, elle s’écarta, satisfaite et soulagée. La belle lui tournait le dos quand elle l’entendit claquer la porte en sortant. Doucement, comme si la peau de son visage était brûlée avec une bougie, elle serra la mâchoire, retenant les larmes qui venaient à l’assaut de son doux visage. Sa poitrine la serrait, alors qu’elle couru vers l’extérieur.

« Dath’ ! »

Douce se déchira la gorge alors que James lui fit un signe négatif en lançant son hongre au galop. C’était comme vouloir l’inévitable, l’imprenable. Elle passa en revue les environs, serrant les poings. Trias, son griffon l’attendait non loin de la bâtisse de bois, battant déjà des ailes. Douce observa une dernière fois vers l’endroit où elle avait vu une dernière fois Dath’. Chez lui. Son cœur battait la chamade, alors qu’elle grimpa sur le dos du griffon blanc sans même avoir pris un minimum de temps de savoir si il était en état. Elle l’élança vers la Capitale, alors que l’oiseau déployait ses ailes dans des élans vif et fort. Trias se posa devant la maison de James alors que la belle sauta à terre avant de frapper à la porte.

« Dath’ ! »

Le silence lui répondit alors qu’elle ouvrit grâce à ses clefs la porte en bois. Celle-ci grinça légèrement. Seulement, Douce ne trouva personne dans au rez-de-chaussée.

«James, je sais que tu es là !
- Et tous Hurlevent sais que tu es ici. »

La voix venait de l’étage, en effet, Douce pouvait entendre les pas de James sur les vielles planches de bois.
Elle gravit les marches sans hésitation, découvrant le beau brun qui semblait chercher quelque chose dans ses affaires. Soudainement, il fit tomber une bague sur le sol.

« J’aurais espérer qu’elle tirait mais… C’est trop tard. »

La rousse fixe son regard sur le bijou, tremblante. Les larmes s’échappèrent inondant ses joues pâles. Son cœur battait si fort qu’elle avait l’impression qui allait imploser. C’était une bombe a retardement, déjà elle n’entendait plus les paroles de Dath’. Ses émotions la submergeaient de sorte qu’elle ne savait plus si il lui fallait hurler ou rire. Sa tête lui tournait, elle pouvait sentir l’odeur de la sueur froide qui emplissait son dos. Ses jambes tremblaient d’une façon si étrange qu’elle crus ne plus pouvoir se soutenir. Les larmes continuaient de couler sur ses joues, tombant sur le sol en des clapotis régulier.

« Non… Non… »

Sixtine secoua vivement la tête, reculant de plusieurs pas jusqu’à ce que son dos soit cloué contre le mur de bois froid. Elle se laissa glisser contre celui-ci ignorant tous les mots qu’employait Dath’. Soudainement, elle releva les yeux vers lui, fixant son regard sombre.

Quelques jours plus tard, Surwich.

Enroulée dans une cape, Douce observa la ville. Elle contemplait silencieusement les citoyens et fermier. Surtout un, en particulier. Ce dernier, un vieil homme, assit sur une chaise de bois, il observait les passages réguliers de ses compères en adressant, parfois à la rousse, un regard qu’elle jugeait comme trop fixe. Un regard pâle, vague et hanté. Il était fort maigre, avec des joues creuses et des cheveux presque blancs, qu’on devinait blanchies dans quelques mois. Ses vêtements semblaient trop larges pour ses membres secs, sa poitrine rétrécie, pour son ventre creux. Cet homme intrigué Douce. Chaque matin, le vieillard disparaissait dans la brume dangereuse et, chaque soir, revenait aussi cadavérique qu’avant. Ses pensés l’hanté, il ne le nier pas. Pour autant, personne ne savait pourquoi il se glissait toute la journée dans ce manteau de brume, risquant alors sa vie. – Pourquoi ? La belle rousse était toujours surprise de le revoir, un fade sourire sur son visage parsemé de rides, dû à l’âge.
Le froid humide de Surwich la laissait dans ses pensées. Elle fixait, jour comme de nuit, la brume épaisse. Elle espérait, au fond d’elle, voir la silhouette familière de son beau brun. Intérieurement, elle se demandait si il la voyait, ce qu’il pensait. Elle sortit un parchemin, piquant un encrier dans l’auberge avant d’écrire d’une écriture soignée les informations qu’elle avait récoltée pour Plume. Alors qu’elle écrivait avec application, appuyée contre une table de l’auberge, la Capitaine de la garde entra. Silencieusement, elle vint se poster près de la rousse, observant les écrits.

« Qu’es ce ? »


Elle glissa un caramel dans le parchemin, relevant les yeux vers la Kal’dorei.

« Ce n’est rien, absolument rien.
- Vraiment… ?
- Oui, excusez-moi mais il faut que je file. »

Douce sortit de l’auberge en marmonnant, donnant au coursier la lettre avant de filer dans sa chambre.

Un caramel, une information pour une personne. Deux caramels, lettres pour deux personnes.
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyMar 18 Mar - 8:45

Deux jours après, Forgefer.

« Pardon ?
- Je disais tu étais soit folle soit une parfaite comédienne. »


La comtesse touilla son thé dans une moue boudeuse alors que son regard semblait des plus sérieux. Devant l’air perplexe de Sixtine, la blonde s’empressa d’ajouter d’un ton calme :

« Crois-tu que je suis folle ?
-C’est à vous de me le dire, ma dame.
- Je pense que tu fais semblant.
-Je pense que vous n’en croyez pas un mot. »


Un petit sourire se dessina sur le visage sévère de la comtesse. Elle se releva et, dans une élégance presque hautaine, vint prendre quelques papier avant de se r’asseoir. Son regard parcourait les fiches une par une alors qu’elle déclara calmement :

« Alors tu es aussi folle que moi.
- Cela ne vous dérange pas qu’on vous croie folle ?
- Un fou est plus dangereux qu’un simple d’esprit, mon enfant.
- Le rapport ?
- Entre un mercenaire et un fou, qui tuera-tu ?
- Le fou, sans hésiter.
- Et si le fou joue la comédie ?
- Alors je meurs.
- Exactement. »

Les paroles de la Comtesse résonnaient encore dans la tête de Sixtine alors qu’une rage immense l’empêchait de réfléchir concrètement. Elle pouvait sentir le moindre de ses muscles se contracter de sorte à pouvoir porter un coup assez rapidement. Son cœur bondissait rageusement dans sa cage thoracique et les évènements de sa sortit à Forgefer ne l’aidait vraiment pas à se calmer. Alors comme ça j’ai servis d’appât ? Vraiment ?!
J’me suis rendu dans cette ville, j’ai fais amie avec une folle qui me traite comme elle et voilà ?! Elle n’arrivait pas vraiment à se contrôler en ce moment, une simple phrase et elle péter un câble. Malwo l’avait un jour soupçonner d’être skyzophrène mais la rousse avait tout de suite nier car elle n’entendait pas des voix dans sa tête, non. C’était plutôt un torrent de vent brûlant qui s’abattait sur elle, son corps l’emportait sur sa raison. Si elle voulait se calmer, elle ne pouvait pas. La Comtesse avait-elle raison ?
Douce était donc folle ? C’était probable, qui ne deviendrait pas fou après avoir tuer chaque membre de sa famille ? Alors, oui, elle est folle. Cela ne la gênait pas vraiment car dans les moments compliquée cette rage destructrice l’aidait à ne pas faiblir, elle pouvait pas vraiment d’ailleurs. Mais, d’un autre côté qui sait si elle pourrait faire du mal à ses amis ?
Elle se baladait vers le cœur principal de la ville des nains, on voyait la lave se répandre dans des puits immense et cette vue calma un peu la rousse. La chaleur qui se dégageait de ce liquide incandescent pouvait gêner nombre de personne mais pas Douce. Le spectacle était largement mieux que la pauvre sensation de fondre dû à la chaleur. Quand son calme revint, elle s’empressa de rentrer au QG. Sa capuche cachait son visage et tous avaient des doutes sur son identité, tant mieux. Elle avait un peux plutôt déposée sa lettre de démission sur le bureau de la Comtesse et une bourse d’or. Elle saisit un parchemin ainsi qu’une plume et se mit à écrire frénétiquement. La rousse répéta les paroles de Malden alors que la colère faisait trembler son poing. Ses sautes d’humeurs lui gâchaient la vie mais qui s’en occuperait ? Quand elle eu finit d’écrire, elle signa comme elle avait souvent vu sa mère le faire, d’une manière élégante et rapide. Enfin, elle jeta à terre quelques caramel sur le parchemin, une bonne poignée. Puis elle partit, sans dire où ni pourquoi.
La belle avait besoin de réfléchir.



"Et si le fou joue la comédie?
-Alors je meurs."
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyJeu 27 Mar - 19:34

Quelques jours plus tard, Forêt d’Elwynn.

L’eau ruissela sur la longue chevelure rousse de Sixtine alors que celle-ci déversa le liquide froid sur elle. Elle frissonna légèrement, inspirant profondément en reposant le seau en dehors du bac d’eau. La belle rousse observa autour d’elle, les bras branlant contre les rebords du bac de bois. La lumière du soleil filtrait entre la fine étoffe de soie transparente. Un miroir se trouvait en face d’elle mais elle ne put voir son reflet. Dans un petit soupir, la jolie rousse se releva. Sixtine sortit du bac pour se diriger, encore dénudée, vers le miroir qui dominait le fond de la pièce. Doucement, pas à pas, elle traversa la pièce, laissant le froid agresser sa peau pâle ne abandonnant sur son sillage de l’eau et quelques frissons. Enfin, quand elle put voir son reflet, Sixtine ne pus remarquer que l’éclat de sa bague. Le cristal d’ambre brillait sur sa peau pâle. Pourtant, cette bague ne sera bientôt plus à son doigt, pas après ce qu’elle avait fait. Elle sentait encore sur sa peau les lèvres de Dalret et sa voix résonnait encore en elle. C’était au départ qu’un simple interrogatoire avec un simple inconnu qui lui donnait des informations assez facilement sans rien en échange. Seulement, Sixtine se sentait bien à ses côtés et il n’avait pas cillé quand elle lui avait dit qu’elle avait tuée toute sa famille. Leur relation avait quelque chose d’unique, ni l’un ni l’autre ne se disait qu’il s’aimait et pourtant leurs gestes, d’une infime tendresse montraient à l’autre son attachement. Au tout départ, la rousse refusait les avances du grand brun l’informant qu’elle était en couple. Mais au bout d’un certain temps,  ils étaient si proche que Sixtine aurait été capable de tuer pour lui et inversement. Bientôt, elle le dira à Dath’. Elle lui dira et si il la frappe, elle ne cillera pas. La belle aurait pus lui cacher cette liaison mais ce n’était pas son genre. Elle passa une main le long de son cou alors qu’une trace encore rouge de morsure se dessinée très nettement sur sa peau blanche. Sixtine traversa la pièce, s’enroulant d’une étoffe rouge. Quand elle se retrouva dans sa chambre, elle s’effondra dans son lit. Heureuse et épanouie.
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyMar 1 Avr - 16:03

Trois jours plus tard, Hurlevent, Place Faol.

Une douleur sourde, vibrante. Son souffle tremblait alors que sa mâchoire se serrait comme de l’acier. Une étrange douleur dans la poitrine tel un marteau. Une vague brûlante, un feu ravageant chaque membre dans une morsure puissante. Les muscles qui se tendent, un par un, la vision brouillée, les poings serrés et cette odeur de sang. Cette odeur qui laisse dan la bouge, dans la gorge, un goût métallique et chaud. La haine dans tous ses états. Cette haine folle qui pousse à la mort. Un cri sourd, des paroles, des mots et un putain de brouillard. Puis les actes, la douleur pour vaincre ce feu intérieur. Avoir l’envie de voir le sang se répandre au sol, de le sentir entre ses mains. Un plaisir grisant et un vertige puissant. Une simple intension : Tuer. Une cohue assourdissante et l’envie de faire tuer ce bruit. Le cœur qui bat dans la tête et un seul mol en tête. Un ordre qui résonne faisant saigner les tympans et au fond, tout au fond, une petite voix. Un reste d’humanité, cloîtrer entre deux éclats de rage hurlante. Une voix étouffée, s’étranglant dans la haine, quelques mots qui demandent de fuir, d’éviter le bain de sang. Un sifflement rageur s’arrachant de sa gorge en même temps qu’un grondement presque animal résonna en elle alors qu’elle retenait cette rage de s’abattre sur le premier passant. Personne ne pouvait se douter, qu’en ce moment même, une folle risquait de les tuer. Douce se cala un peu plus contre son lampadaire, fuyant le regard des passants tout en fourrant un caramel entre ses lèvres. Les crises arrivaient de plus en plus souvent et, un jour, elle ne se retiendra pas d’en égorger quelques uns. Soudain, la voix de Dalret résonna à son oreille comme une délivrance. Elle se détendit contre lui, il serait le seul à pouvoir la retenir si elle péter vraiment un câble. La rousse nicha son nez dans le creux de l’épaule du grand brun, humant son odeur apaisante alors que ses muscles restaient tendus, prêts à réagir si besoin. Douce avait toujours assimilée cette rage comme en l’occurrence, elle le représentait par un loup assoiffée. Lentement, elle condamna donc la bête au fond d’elle alors que cette dernière était occupée par la présence de Dalret. Le Chapelier n’avait pas le même pouvoir sur cette haine, il l’attisait au lieu de la faire taire. Douce le savait, un jour personne ne pourra rien pour elle et elle finira décapité dans un coin de rue après avoir tuée plusieurs personnes innocentes. Pour l’instant, la voix de Dal’ lui suffisait ne serait qu’a la faire réagir. Il aimait une tarée qui avait du mal à contrôler ses pulsions meurtrières. C’était tout à son honneur de rester avec elle mais combien de temps encore ?

« Même quand je marche dans le couloir de la folie, je ne crains rien car tu es avec moi. »
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MessageSujet: Re: Le Roi D'or.   Le Roi D'or. EmptyMer 9 Avr - 13:10

Plusieurs jours plus tard, Comté-de-L’or, Forêt d’Elwynn.

Sixtine était appuyée contre le rebord de sa fenêtre, coupant quelques bouts de viande devant le regard suppliant du petit félin gris. Ce dernier se frotta aux jambes de la rousse, la sortant de ses pensées. Le chat ne réussi que à l’arracher de ses pensées mais pas un regard fut pour lui.

« Contente de te revoir aussi, Sid. »

Le petit félin miaula avant de sauter sur le rebord, observant Sixtine pour quémander quelques bouts de viande rouge. La belle replongea son regard vers la forêt, lançant d’une voix maussade :

« Elsa boude… Ce n’est pas drôle quand elle boude, tu sais ? »

Bien évidemment, elle n’attendait aucune réponse de la part du l’animal mais elle tendit cependant la main jusqu’à ce que cette dernière rencontre le pelage du chat. Celui-ci ronronna en s’étirant légèrement. La rousse le caressa un instant, souriante.

« Elle m’en veux… »

Sixtine écarta sa main de Sid alors que ce dernier s’indigna dans un petit miaulement plaintif. La belle l’ignora, continuant de parler avec une mine boudeuse.

« Mais c’est pas de ma faute si l’autre ne sait pas s’habiller, si ? »

Elle donna un morceau de viande au chat, qui le reçut dans un miaulement aigue avant de mordre dedans.

« Tu ne trouves pas qu’elle n’était pas assez habillée ? »

Sixtine considéra le félin un instant avant d’éclater de rire, le menton entre les mains alors qu’elle reporta son attention vers l’extérieur.

« Malwo serait d’accord avec moi pour dire que je suis folle de parler à un chat… »

Le matou se redressa à l’entente du nom du vieil elfe, miaulant en observant autour de lui dans une expression que Sixtine qualifia « d’espoir ».  Dans un petit sourire, et alors que sa voix trahissait son calme par de lourd accent de nostalgie, elle déclara :

« Moi aussi, il me manque ce vieux fou… »

Ses yeux s’emplirent de larmes alors qu’un rire nerveux s’échappa de ses lèvres tremblantes. Le chat, à la réaction de sa maîtresse, se frotta contre elle en ronronnant fortement. Maladroitement, la rousse l’attrapa avant de serrer l’animal contre elle dans des sanglots silencieux.

« Il me manque… »

Sa voix sonna presque comme le désespoir, tremblante et empreinte d’une froideur qui ne lui était pas habituelle. Soudain, elle voulait détruire tous ce qui lui faisait penser à lui. Un éclair de folie passa dans ses yeux alors qu’elle se releva, l’animal encore dans les bras. Elle prit le félin par la peau du cou, l’entraînant vers le rebord où étaient encore disposés les morceaux de viandes. Le petit chat gris se mit à feuler en se débattant, toutes griffes sorties alors qu’il déchiquetait les bras de la rousse. Il réussi même à griffer le visage de la belle dans un miaulement strident. Cette dernière se laissa faire, le plaquant contre les planches de bois, elle attrapa un couteau et l’égorgea assez rapidement avant d’enfouir ses mains dans le pauvre félin de sorte que ses derniers ce recouvrir du sang de l’animal. Sixtine observa le sang sur ses mains ainsi que l’arme blanche qu’elle venait d’utiliser sur le pauvre Sid qui fut autrefois une sorte de peluche pour elle lors de ses nuits épouvantées.  Elle se souvint du jour où Malwo lui avait offert Sid, pour son dix-huitième anniversaire, elle avait était l’enfant la plus heureuse au monde. Mais maintenant, elle avait tuée son cadeau d’anniversaire sans la moindre hésitation. Alors qu’elle se dirigea vers la salle de bain, son regard chercha le miroir et ce qu’elle vit la figea sur place. Malgré la paleur habituelle de sa peau et ses yeux sombres, elle ressemblait à sa mère comme deux goûtes d’eau. Sixtine avait le même sourire moqueur, le même regard noir et stricte. Ses cheveux était devenue plus sombre mais cela avait toujours était – Malwo croyait même qu’elle finirait brune ou même avec une chevelure de jais. La belle ne put que se contempler, les mains encore pleines de sang et ce sourire arrogant qui était sien. Elle va reprendre du service, il le fallait et quand bien même le nombre de faux sourire qu’elle fera.

« Le jeu des masques peut reprendre. »

Le Roi D'or. Silenc10
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